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Ciné-club à Saint-Rivoal : le 29 mars 2024

dimanche 17 mars 2024, par herker

Bonjour, bonjour
Vous avez envie de passer une soirée détendue, joyeuse, le P’tit Seize a ce qu’il vous faut :

  • vendredi 29 mars,
  • à 20 h 30,
  • salle des fêtes
  • de St-Rivoal,

venez rire en famille devant

LES DIEUX SONT TOMBES SUR LA TÊTE

une comédie tout public, à partir de 7/8 ans, de Jamie Uys

Pays : Afrique du Sud

Année de sortie : 1983

Durée : 1 h 44

Bien qu’étant officiellement botswanais, le film a entièrement été financé par des fonds provenant d’Afrique du Sud sous l’ère de l’apartheid. Ce stratagème eut pour objectif de contourner le blocus en place sur ce pays à ce moment (nous sommes en 1980) et de pouvoir diffuser le film librement à travers le monde.

Un détail, certes, mais ce détail n’en est toutefois plus un dans la mesure où il est à la base d’une des principales critiques émises à l’encontre de ce film et de son réalisateur. En effet, l’un des messages sous-jacent à l’intrigue serait que les populations noires d’Afrique vivraient plus heureuses isolées de la société "civilisée" des populations blanches de l’époque.

Néanmoins, Gods must be crazy (Les Dieux sont tombés sur la tête) est incontestablement un film d’importance dans la culture cinématographique africaine. En outre, en dépit des reproches faits à Jamie Uys, trois des acteurs principaux du film se sont par la suite engagés contre le régime d’apartheid.

SYNOPSIS :

Dans une tribu isolée de Bochimans du Kalahari, sans contact avec la « civilisation », se produit un miracle : un objet extraordinaire, une bouteille de Coca-Cola, est tombée du ciel. Un cadeau des dieux pour ce peuple sympathique où l’on partage tout. Oui mais…
Cette vulgaire consigne du célèbre soda, qu’un aviateur a jetée par-dessus bord, est si utile que tout le monde en a besoin en même temps. La belle entente d’autrefois fait place à des querelles incessantes.Le conseil se réunit et décide que Xhixho ira au bout du monde pour rendre aux dieux leur cadeau empoisonné…

UNE CRITIQUE PARMI D’AUTRES :

C’est une fable sociale mâtinée de burlesque et de poésie, une comédie savoureuse que l’on ne se lasse pas de revoir. Les aventures de Ki, le héros bushman qui vit dans le désert du Kalahari, sont celles d’un homme sans malice, auquel on s’attache beaucoup, surtout quand on sait qu’il n’avait vu que 3 blancs avant d’être sollicité pour le film. Rien n’est faux, rien n’est truqué  ; c’est loin du ciné hollywoodien... C’est un conte moral, pas pédant pour un sou (ou une bouteille de coca ?). Notre société "civilisée" y est risible ou grotesque  ; les bushmans, à travers Ki, offrent un regard candide, simple et juste. Ki, ou N !xau de son vrai nom, est mort en 2003 au Botswana. On a l’impression d’avoir perdu un ami...

À très bientôt,
Michèle pour le P’tit Seize

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